La visite aux prisons de Guajará-Mirim fait aussi partie des activités du diocèse en ce temps de Noël.
C’est une occasion de plus pour la pastorale, composée d’hommes et de femmes bénévoles, de manifester sa présence et, ce jour-là, d’apporter quelques friandises à tous. C’est aussi un moment pour les prisonniers d’échanger avec l’évêque et d’exprimer leurs doléances.
La ville de Guajará-Mirim, que seul le fleuve Mamoré sépare de la Bolivie, est le passage inévitable de la route de la drogue.
Nombreux sont celles et ceux qui succombent aux sollicitations des trafiquants et servent de mules pour la transporter. Ils sont souvent jeunes, entre 20 et 30 ans.
Régulièrement arrêtés, ils passent un certain temps à la prison mais une fois leur peine purgée, ne restent pas longtemps à l’extérieur : l’appât de l’argent facile est trop tentant.
Il n’existe pas d’accompagnement à leur sortie et la vie est difficile.
Il y a actuellement 245 prisonniers à la prison des hommes de Guajará-Mirim, 35 détenues à la prison des femmes et 90 à la prison de sécurité maximale, dépendante de Porto Velho (350 km) mais située dans le district de Guajará-Mirim, à l’extérieur de la ville (45 km).
Leurs demandes en ventilateurs et matelas sont importantes. Le diocèse avec dom Benedito et l’équipe de la pastorale accompagne autant que faire se peut.
« Pandémie » d’incendies et nuage de fumée toxique
La situation est devenue dramatique au Rondônia où les feux ne sont toujours pas éteints et, où un épais nuage toxique de fumée s’est abattu sur la région. L’air est devenu irrespirable. Le gouverneur encourage l’usage de masques et recommande de rester confiné le...