La visite aux prisons de Guajará-Mirim fait aussi partie des activités du diocèse en ce temps de Noël.
C’est une occasion de plus pour la pastorale, composée d’hommes et de femmes bénévoles, de manifester sa présence et, ce jour-là, d’apporter quelques friandises à tous. C’est aussi un moment pour les prisonniers d’échanger avec l’évêque et d’exprimer leurs doléances.
La ville de Guajará-Mirim, que seul le fleuve Mamoré sépare de la Bolivie, est le passage inévitable de la route de la drogue.
Nombreux sont celles et ceux qui succombent aux sollicitations des trafiquants et servent de mules pour la transporter. Ils sont souvent jeunes, entre 20 et 30 ans.
Régulièrement arrêtés, ils passent un certain temps à la prison mais une fois leur peine purgée, ne restent pas longtemps à l’extérieur : l’appât de l’argent facile est trop tentant.
Il n’existe pas d’accompagnement à leur sortie et la vie est difficile.
Il y a actuellement 245 prisonniers à la prison des hommes de Guajará-Mirim, 35 détenues à la prison des femmes et 90 à la prison de sécurité maximale, dépendante de Porto Velho (350 km) mais située dans le district de Guajará-Mirim, à l’extérieur de la ville (45 km).
Leurs demandes en ventilateurs et matelas sont importantes. Le diocèse avec dom Benedito et l’équipe de la pastorale accompagne autant que faire se peut.
Une bien triste nouvelle
Le père Claudinei de Lira (au centre de la photo), vicaire de la cathédrale de Guajará-Mirim, s’en est allé le 25 janvier 2025, après une longue hospitalisation. Il avait 38 ans. Son engagement missionnaire, son dévouement auprès des plus pauvres, sa joie de vivre,...